dimanche 11 novembre 2012

Agacements, 1 et 2


Agacement, 1

France Info m'agace. Par exemple, quand je suis dans ma voiture, j'écoute trois fois de suite les mêmes informations. Parfois je m'en rends compte, et ça m'agace. Parfois pas, et ça m'agace. Et après avoir entendu trois fois de suite le même bulletin météo, qu'il soit dit par Jacques Kessler,  par Joël Collado ou par Jean-Michel Golynski - je les confonds d'ailleurs toujours, ces trois mousquetaires du temps qu'il fait, bien que je les écoute presque quotidiennement, sans exagérer, depuis une éternité -, je n'ai toujours pas compris quel temps il allait faire dans le Cantal, où je vais passer mon week-end. Le vent l'emportera, ai-je cru entendre. A moins que ce ne soit le soleil, ou la pluie. Ou un noir désir. Et la neige, qui menace de tomber dans les Vosges, ou peut-être dans les Pyrénées, ou le Jura, ou les Monts d'Arrée, est-ce qu'elle va tomber aussi dans le Cantal ? Finalement je ne sais plus. J'ai seulement retenu qu'il allait pleuvoir en Bretagne, mais ça m'est égal. Puisque je vais dans le Cantal.

Agacement, 2

Les évêques catholiques de France m'agacent. Par exemple lorsqu'ils font campagne, es qualité, contre le mariage civil entre personnes du même sexe. Libre à eux, en tant que citoyens, d'exprimer leur point de vue, qui a autant de valeur qu'un autre. Libre à eux de donner leur opinion sur ce qu'ils considèrent comme naturel et comme contre nature. Libre à eux d'interpréter comme ils le veulent, ou comme ils le peuvent, le précepte évangélique "aimez-vous les uns les autres". Libre à eux d'appliquer dans leur organisation, je veux dire l'Eglise catholique, apostolique et romaine, les règles qui leur siéent, et les interdictions ou les discriminations qu'ils jugent nécessaires ou appropriées. Mais qu'ils laissent le soin à la société civile de s'organiser comme elle le souhaite. Comme son nom l'indique, le mariage civil relève de l'organisation de la cité, et non de celle des églises. Messieurs les évêques de France, écoutez ce que disait un certain Jésus de Nazareth : rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et cessez de nous casser les pieds en vous mêlant de ce qui, es qualité de ministres de votre Eglise, ne vous regarde pas.

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