jeudi 1 septembre 2011

Euthanasie : faut-il modifier la loi ?


La mort et le Bûcheron, Core, 2006

"Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes :
Plutôt souffrir que mourir,
C’est la devise des hommes. "
La Mort et le Bûcheron, Jean de La Fontaine. 
"Qu'on me rende impotent,
Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme
Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Ne viens jamais, ô Mort."
La Mort et le Malheureux, Jean de La Fontaine
"Mais il n'y a pas que la souffrance physique, il y a le handicap insurmontable, la dépendance, la déchéance, la perte progressive de ses capacités intellectuelles, l'immobilité obligée, l'asphyxie, l'isolement, le refus d'être à la charge de ses enfants ou de la société, l'ennui, l'angoisse, l'humiliation, la lassitude, l'épuisement, le dégoût de soi et de tout... Vouloir quitter la vie dans ces conditions, ce n'est pas la trahir ; c'est protéger une certaine idée que l'on s'en fait, qui ne va pas sans dignité et liberté."
André Comte-Sponville, cité par l'association POLLENS